Dans l'imaginaire de la plupart d'entre nous, les voyages dans l'espace sont un rêve inatteignable : la technologie qu'ils impliquent, la science liée et la vie des astronautes à bord. Durant le concours Cansat Belgium, des élèves de 5ème et 6ème secondaires de Bruxelles, de Wallonie et, cette année, de Flandre, relèvent le défi de transformer une canette de 33 cl en un satellite à part entière.
Quel challenge ?
Le défi que doivent relever les jeunes est de taille, ils sont responsables de tous les aspects du projet scientifique : ils définissent le but de leur mission, conçoivent le CanSat, construisent les composants et s'occupent des tests et de la préparation au lancement. Ils analysent ensuite les données recueillies.
Un projet STEM fascinant, qui est réalisé sous la supervision d'un enseignant et d'un expert.
La finale de CanSat 2022
Lors de la finale, la tension monte presque aussi haut que les satellites fabriqués par les participants. Satellites qui sont lancés par une fusée à 1000 mètres d’altitude sur la base militaire d'Elsenborn.
3-2-1 ignition !
Une fois la fusée lancée, les 24 équipes ont attendu de voir si le satellite parachuté était libéré et si les mesures prévues étaient toutes fonctionnelles. Le lendemain, les élèves ont présenté leurs résultats scientifiques à un jury d'experts.
Après 7 mois passionnants de développement et d'essais, de science et de rapports, d'échanges interpersonnels, le lauréat a été déclaré.
And the winner is…
CosmicSat, l'équipe de l'Institut Notre-Dame de Jupille ! Le jury a été impressionné par leur CanSat avec lequel ils ont mis point un détecteur de muons. Les muons sont issus de collisions entre des rayons cosmiques et des atomes de la haute atmosphère. L'équipe CosmicSat défendra la Belgique lors de la compétition européenne organisée par l'Agence Spatiale Européenne (ESA). Celle-ci se déroulera en juin 2022 à Bologne, en Italie.
Au sujet de CanSat: de la cannette au satellite
Qui dit CanSat, dit... satellites. Toutes les équipes ont une mission obligatoire commune : collecter des données atmosphériques (température, pression et altitude), transmettre ces données en temps réel à une station au sol lors du lancement de la fusée, puis atterrir en toute sécurité à l'aide d'un parachute conçu à cet effet.
Chaque année, ce concours scientifique est organisé en collaboration entre la Région wallonne (SPW EER) et la Région de Bruxelles-Capitale (Innoviris), dans le cadre du programme européen de l'Agence Spatiale Européenne (ESA). L'initiative promeut les STEM (Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques) auprès des jeunes, avec une application pratique des sciences et technologies dans le domaine spatial, et où la collaboration et l'inventivité contribuent à déterminer le succès de leur projet.